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La mesure de pressurisation – Taux de ventilation à 50 Pa
En Belgique, les règles pour obtenir un essai de pressurisation de qualité et conforme sont décrites par la STS-P 71-3 : Étanchéité à l’air des bâtiments, Essai de pressurisation qui est publiée par le SPF Économie, P.M.E., Classes moyennes et Énergie.
La mesure de pressurisation consiste à mesurer le débit d’air qui s’infiltre à travers les différentes ruptures d’étanchéité des parois du bâtiment (mauvaise jonction des isolants, prises électriques, jonction mur/menuiserie, …). Cette mesure est en passe de devenir essentiel, en effet les bâtiments sont de plus en plus efficaces énergétiquement et la part des coûts énergétiques due aux pertes par étanchéité à l’air des parois est proportionnellement plus importante.
Pour la mesure de pressurisation, on remplace une ou plusieurs des portes extérieures par un panneau comportant un ou plusieurs ventilateurs. On ouvre ensuite toutes les portes et fenêtres intérieures et on referme toutes les portes et fenêtres extérieurs.
Le local est alors mis en surpression ou dépression par injection ou aspiration de l’air dans le bâtiment.
En pratique, le débit du ventilateur (Q) est réglé de façon à établir une différence de pression entre l’intérieur et l’extérieur de 50 Pa.
Le résultat d’une mesure de pressurisation est caractérisé par la valeur n50 :
n50 = Q50/V
avec,
- n50 = le renouvellement d’air pour une différence de pression de 50 Pa (1/h),
- Q50 = le débit d’air (m³/h) insufflé par le ventilateur pour une différence de pression de 50 Pa,
- V = le volume du bâtiment (m³).
Taux de ventilation saisonnier moyen
En fait, on peut admettre la règle approximative suivante : le taux de ventilation saisonnier moyen de base s’élève à environ 1/20 du taux de ventilation n50 mesuré. Cette proportion peut varier entre 1/10 et 1/30 suivant le cas.
Auteur : les anciens
Eté 2008 : Brieuc.
Notes : 22.01.09
20/03/09, par Julien
Mai 2009