Plaçons-nous dans l’idéal pour décrire l’installation de production d’eau chaude sanitaire :
Équiper les points de puisage de réducteurs de débit
Du bouton-poussoir à fermeture automatique au robinet à œil électronique, en passant par la douche à faible débit : l’installation la plus économe est celle qui consomme peu d’eau.
En voici une version, avec l’alimentation en savon également sous contrôle.
A priori, décentraliser la production
Si le gaz est disponible et vu les nouvelles contraintes liées à la légionelle (maintien à haute température), on décentralisera au maximum la production : produire près du lieu de puisage, avec des préparateurs instantanés étanches (encore appelés appareils “ventouses”). Autant faire circuler la conduite de gaz dans le bâtiment que la conduite d’eau chaude.
Si production centralisée, alors semi-instantané
Si les besoins sont élevés, ou si le gaz n’est pas disponible, une installation semi-instantanée paraît optimale : un échangeur instantané pour produire au moment de la demande, avec le renfort d’un petit ballon de stockage pour stabiliser la température de l’eau durant la première minute de puisage.
L’eau chaude sanitaire est le “vilain petit canard” de l’installation de chauffage !
Les besoins de chauffage du bâtiment sont de plus en plus souvent couverts par des émetteurs à basse température, avec de l’eau préparée par une chaudière à condensation gaz performante.
La production d’eau chaude à haute température perturbe cette évolution. Si les besoins sont élevés, on étudiera donc l’intérêt d’assurer une production de l’eau chaude par une chaudière indépendante.
Choisir un circuit adapté à la chaudière
Si la production d’eau chaude est combinée avec le chauffage du bâtiment par une chaudière à condensation, on dimensionnera l’échangeur au régime 70° – 40° et/ou le circuit hydraulique sera bien étudié pour favoriser le retour d’eau froide vers la chaudière.
Préchauffer par une installation solaire
Prévus dès le départ du projet, des capteurs solaires permettront de couvrir 50 % des besoins annuels, avec une rentabilité financière correcte et une rentabilité environnementale très forte.
Isoler fortement le(s) ballon(s) et la boucle de circulation
On choisira sans hésiter des ballons coiffés d’une jaquette isolante de 10 cm d’épaisseur. L’investissement est très rapidement amorti.
De même pour la boucle de distribution : la lutte contre le développement de la légionelle impose des hautes températures, et donc une isolation plus élevée qu’autrefois.
Accumulateurs d’eau chaude en milieu hospitalier.
Munir l’installation d’outils de gestion
Un compteur permettra de connaître les besoins d’eau chaude du bâtiment, de connaître l’importance du débit de pointe, … C’est sur base de ce profil de puisage que l’on pourra piloter au mieux l’installation, et… la rénover ultérieurement !
Choix du mode de préparation de l’eau chaude. | |
Choix du réseau. |
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