Sommaire
Dispositif anti-vibrations.
Les éléments annexes sont repris avec leurs caractéristiques principales.
Localisation de l’installation
Le local de la cogénération peut être la chaufferie existante, un local dédié, ou elle peut être placée à l’extérieur des bâtiments, dans un caisson spécifique.
Les règlements habituels sur les chaufferies sont d’application.
La disposition spatiale est essentielle. La cogénération sera placée le plus près possible de l’endroit où la chaleur va être utilisée, pour réduire le coût des équipements de transport de la chaleur.
Les variables clés dans le dimensionnement du local et de ses abords sont :
- la puissance des équipements;
- le type et la position du local d’implantation;
- la destination du bâtiment (public ou non);
- les accès au local (non-accessibilité au public, accès direct extérieur, distance par rapport aux locaux occupés, nombre d’issues…);
- la résistance au feu des parois;
- la ventilation;
- l’évacuation des gaz;
- les équipements électriques…
Exemple d’implantation.
Sécurité de l’emplacement
La sécurité de l’emplacement doit être étudiée au minimum par rapport aux inondations et à l’incendie.
Il n’existe pas de réglementation relative à la détection gaz-incendie, mais des clauses particulières doivent être envisagées afin d’éviter d’interminables discussions le cas échéant.
La signalisation doit aussi faire l’objet d’une définition précise.
Raccordement combustible
Les principales caractéristiques d’une rampe à gaz sont :
- sa pression d’alimentation;
- le filtre;
- les vannes de sécurité;
- la détection gaz;
- la détente.
Exemple : alimentation en gaz.
Raccordement gaz.
Génie civil
La dalle d’accueil de la cogénération s’étudie en tenant compte :
- de la charge admissible;
- du bac de rétention (éventuellement compris dans le châssis);
- d’un dispositif anti-vibratoire (éventuellement compris dans le châssis).
Accessibilité
L’accessibilité doit être garantie pour :
- l’installation;
- la maintenance.
Ventilation
Les dispositions classiques pour les chaufferies sont d’application (ventilation permanente, air neuf par le bas, air usagé par le haut…).
Une attention particulière sera portée à l’apport en air comburant et à l’évacuation de la chaleur émise par rayonnement et des batteries.
Échappement
L’échappement se caractérise principalement par :
- son implantation (hauteur, vitesse minimale d’éjection…);
- la position de la cheminée;
- les matériaux;
- la conformité des fixations;
- une pression d’évacuation suffisante pour le tracé de la cheminée;
- la récupération des condensats;
- l’isolation thermique;
- le silencieux pour le traitement des émissions (voir le permis d’exploitation);
- le pot catalytique intégré dans le silencieux;
Exemple : évacuation des gaz de combustion.
Évacuation gaz.
Acoustique et vibrations
Le permis d’environnement impose les limites en matière de bruit, qui viennent s’ajouter aux éventuelles contraintes imposées par le client comme dans le cas d’un hôtel par exemple.
Un capotage avec double enveloppe est généralement nécessaire pour atteindre les limites sonores.
La transmission du bruit s’effectue :
- en direct;
- via la cheminée;
- via la tuyauterie;
- via le fluide.
Le client ne connaît pas ses exigences en valeurs chiffrées, mais il veut de bons résultats. Un cahier des charges en terme de résultats est à déterminer avec lui avant.
Le niveau sonore du moteur ou de la cogénération avec son spectre est à connaître en champ libre pour ensuite calculer son spectre en conditions réelles et isoler adéquatement.
Le module sur la cogénération à été réalisé par l’ICEDD, Institut de Conseil et d’Etudes en Développement Durable asbl – © ICEDD – icedd@icedd.be
Notes :