Sommaire
Les objectifs et le choix du bâtiment
Objectif de la rénovation
La maintenance de l’UCL n’est pas insensible aux bénéfices que l’on peut tirer d’une rénovation de l’éclairage d’un bâtiment, tant du point de vue du confort que des économies d’énergie, mais en respectant un temps de retour raisonnable de 6 à 7 ans.
Choix du bâtiment
Plusieurs bâtiments de bureaux dont l’installation d’éclairage semblait assez précaire, nous ont été présentés. A nous de sélectionner celui qui présentait un potentiel d’économies d’énergie suffisant.
Nous avons dès lors dressé un diagnostic rapide, via le calcul de la puissance spécifique installée de quelques locaux.
Bâtiment des Sciences 1
Tous les locaux visités avaient une puissance spécifique du même ordre de grandeur.
Si le confort est loin d’être atteint (niveau d’éclairement insuffisant, éblouissement, …), une rénovation dans ce bâtiment ne pouvait être rentable.
En effet, on ne peut espérer diminuer fortement la consommation, vu qu’une bonne installation consomme aux environs de 12,5 W/m² pour obtenir 500 lux.
Liste des locaux | Surfaces | Lampes | Puissance spécifique |
Bureau C193 | 3,2 x 6,45 m² | 6 réglettes avec un tube fluorescent de 36 W | 6 x 36 x 1,2*/3,2 x 6,45 = 12,6 W/m²
* : multiplication de la puissance des lampes par le facteur 1,2 pour tenir compte de la consommation des ballasts. |
Bureaux B331 à B334 | 3,2 x 4,9 m² | 2 luminaires direct/indirect avec ventelles planes équipés de 2 tubes fluorescents de 36 W | 4 x 36 x 1,2/3,2 x 4,9 = 11 W/m² |
Bâtiments des Sciences 14 & 15
Tous les locaux visités avaient une puissance spécifique du même ordre de grandeur.
Malgré que l’installation soit ancienne, l’installation est performante au niveau énergétique et les niveaux d’éclairement sont relativement bons : de 350 à 500 lux.
En effet, un luminaire équipé d’un réflecteur sans ventelles ni diffuseur a un bon rendement. Le seul problème est l’éblouissement qu’il provoque.
Liste des locaux | Surfaces | Lampes | Puissance spécifique |
Bureau B117 | 4,8 x 7,45 m² | 8 luminaires avec réflecteurs blancs et pas de ventelles ni diffuseurs, équipés d’un tube fluorescent de 58 W | 8 x 58 x 1,2/4,8 x 7,45 = 13,8 W/m² |
Bureau B107 | 7,45 x 7,45 m² | 13 luminaires avec réflecteurs blancs et pas de ventelles ni diffuseurs, équipés d’un tube fluorescent de 58 W | 13 x 58 x 1,2/7,45 x 7,45 = 13,6 W/m² |
Bâtiment des Sciences 12
L’éclairage des bureaux consiste en des tubes fluorescents sur réglettes nues fixées sur un cadre de rail porteur leur servant aussi d’alimentation.
Tous les locaux visités avaient ainsi des puissances spécifiques très différentes. Celles-ci variaient de 7,2 à 23 W/m² avec une moyenne de 15 W/m².
Il est en effet assez facile avec un système de rails porteurs d’ajouter des réglettes. On peut supposer qu’au fil des années, des luminaires ont été ajoutés ou enlevés.
Une puissance spécifique moyenne de 15 W/m² ne permet pas de réaliser une rénovation rentable.
Liste des locaux | Surfaces | Lampes | Puissance spécifique |
Bureau B189-12 | 2,4 x 3,5 m² | 4 luminaires de 1 x 36 W | 4 x 36 x 1,2/2,4 x 3,5 = 20,6 W/m² |
Bureau B141 | 2,4 x 7,1 m² | 5 luminaires de 1 x 36 W | 5 x 36 x 1,2/2,4 x 7,1 =12,7 W/m² |
Bureau B179 | 5,5 x 7,1 m² | 14 luminaires de 1 x 36 W | 14 x 36 x 1,2/5,5 x 7,1 = 15,5 W/m² |
Bâtiment de l’Institut des Langues Vivantes
L’éclairage est constitué de luminaires à diffuseurs prismatiques jaunis par le temps.
On peut espérer diminuer la puissance de près de moitié. De plus, les temps d’occupation sont, à première vue, relativement longs. La rénovation d’une telle installation valait la peine d’être envisagée.
Liste des locaux | Surfaces | Lampes | Puissance spécifique |
Local de cours a109 | 7,9 x 7,9 m² | 9 luminaires de 2 x 58 W |
9 x 58 x 1,2/7,9 x 7,9 = 20 W/m² |
Bureau a140 | 3 x 5,6 m² | 3 luminaires de 2 x 58 W | 3 x 2 x 58 x 1,2/3 x 5,6 = 25 W/m² |
Le bâtiment et l’installation de l’éclairage existante
Description brève et détermination des locaux types
Les locaux sont répartis sur 3 niveaux. La cage d’escalier ainsi que l’ascenseur se trouvent au centre du bâtiment. Un couloir court autour de la cage d’escalier. À partir du couloir, on accède aux différents locaux. D’un côté, on trouve des bureaux, de l’autre, des laboratoires de langues.
Plan du 1er étage :
Dans ce bâtiment, il y a donc 5 locaux – types :
- les bureaux,
- les classes,
- le hall,
- les couloirs,
- les sanitaires.
L’étude se fera sur un de chacun de ces locaux types.
L’installation d’éclairage actuelle
- L’installation d’éclairage est constituée de luminaires à diffuseur prismatique en saillies.
- Les tubes sont des T8 et les ballasts sont électromagnétiques.
- L’emplacement et la puissance totale des luminaires est indiquée sur le plan ci-dessus.
Utilisation des locaux et gestion de commande
Les bureaux
- Occupation : il y a des baies vitrées sur toute la largeur de la façade et les ordinateurs sont placés perpendiculairement aux fenêtres. Les luminaires sont allumés dès l’occupation des bureaux. Les bureaux sont occupés en majorité par les professeurs de langues.
En cours d’étude, il s’est avéré que les bureaux étaient moins occupés que prévu. Un bureau est en général occupé par l’équivalent d’un plein temps (1 plein temps, 2 mi-temps etc.). Un professeur à plein temps donne 16 h de cours par semaine. Un bureau est donc occupé 22 heures par semaine, et ce pendant 32 semaines par an, soit 704 h/an. Ils ne sont en principe pas occupés pendant juillet et août. - Commande : les luminaires sont commandés par de simples interrupteurs.
Les locaux de cours
- Occupation : vu le peu d’éclairage naturel, les luminaires sont allumés systématiquement quand les locaux sont occupés. Après leur occupation, ils sont éteints et fermés à clé. Les locaux ne restent donc, en principe, pas allumés inutilement. Les locaux de cours sont occupés en moyenne de 8 h 30 à 19 h 30, soit 11 h 00 par jour pendant 160 jours/a.
N.B. : Les chiffres ci-dessus représentent une moyenne, les locaux sont pour certains utilisés jusque 21 h 00. - Commande : l’ensemble des luminaires d’un local est commandé par de simples télérupteurs.
Le hall et les petits couloirs
- Occupation : il y a très peu d’éclairage naturel. L’éclairage est allumé à partir de 8 h 00 (allumé par les femmes de ménage) et éteint en fin de journée par le gardiennage, à partir de 21 heures. Et ce, 160 jours par an.
Le hall est très fréquemment occupé. Il est fréquenté par les étudiants pendant les interruptions de cours, par ceux qui arrivent en avance, etc… De plus, on y a installé un distributeur de boissons, ce qui augmente encore les allées et venues.On a considéré qu’il est occupé pendant un quart d’heure toutes les heures aux inter-cours et que pendant les heures de cours, il y a un passage toutes les 5 minutes. Et ce de 8 h 00 à 20 h 00.
Les couloirs ne servent qu’au passage (en moyenne : 1 passage toutes les 10 minutes de 8 h 00 à 17 h 30). - Commande : l’ensemble des luminaires est commandé par des télérupteurs répartis dans le hall et les couloirs.
Les sanitaires
- Occupation : les luminaires sont allumés en permanence de 8 h 30 à 21 h 00. En fin de journée, l’éclairage est éteint par le gardiennage, et ce pendant les 160 jours d’occupation du bâtiment.
Tout comme le hall, les sanitaires sont très fréquemment occupés (en moyenne 15 minutes toutes les heures pendant les inter-cours, et 1 passage toutes les 10 minutes pendant les cours et ce, de 8 h 30 à 20 h 00). - Commande : les luminaires sont commandés par de simples interrupteurs.
Le diagnostic
La puissance installée
Les bureaux
Les bureaux ont quasi tous les mêmes dimensions : 3 mètres de large sur 5 m 60 de long. Ils sont éclairés par 3 appareils de 2 x 58 Watts.
Puissance spécifique :
= 3 x 2 x 58 x 1,2*/3 x 5,6 = 24,9 W/m²
Cette valeur est à comparer à la valeur de référence de 2,5 W/m²/100 lux, soit 12,5 W/m² (500 lux).
Les classes
Il y a 6 laboratoires de cours de dimensions presque équivalentes : 7 m 90 x 7 m 90 éclairés par 9 luminaires de 2 x 58 Watts.
Puissance spécifique :
= 9 x 2 x 58 x 1,2/7,9 x 7,9 = 20,1 W/m²
à comparer à 12,5 W/m² (pour 500 lux).
Le hall
54 m² de hall sont éclairés par 8 luminaires de 1 x 58 W.
Puissance spécifique :
= (8 x 58) x 1,2/54 = 10,3 W/m²
à comparer à 5 W/m² pour 200 lux.
Les couloirs
Un couloir de 30 m² est éclairé par 5 luminaires de 1 x 36 W.
Puissance spécifique :
= (5 x 36) x 1,2/30 = 7,2 W/m²
à comparer à 3,75 W/m² (150 lux).
En moyenne, la puissance installée pourra donc être réduite de près de la moitié.
Si l’on ajoute à cela, des temps d’occupation relativement élevés, pour la plupart des locaux, on peut supposer que la rénovation sera rentable.
Le confort
Le confort n’est pas un critère déterminant dans ce projet.
Néanmoins, pour pouvoir comparer le confort avant et après rénovation, nous avons relevé, au luxmètre, le niveau d’éclairement moyen des différents locaux types.
- dans les bureaux : 475 lux (variant de 400 à 550 lux)
- dans les classes : 325 lux (variant de 295 à 350 lux)
- dans les petits couloirs : 85 lux (variant de 60 à 110 lux)
- dans le couloir central : 200 lux
La gestion de commande actuelle
En observant le mode d’utilisation des locaux et la présence d’éclairage naturel, nous nous sommes posés la question suivante :
“Arrive-t-il que des locaux ou parties de locaux soient éclairés artificiellement alors que ça n’est pas nécessaire ou qu’ils soient éclairés au-dessus du niveau nécessaire ?”
Nous avons relevés les “dysfonctionnements” suivants
- Les petits couloirs sont éclairés en même temps que le hall alors que ce dernier est fréquemment occupé mais que le passage dans les petits couloirs se fait au rythme de 1 toutes les 10 minutes environ de 8 h 30 à 17 h 30.
- Le hall reste éclairé en permanence alors qu’il est surtout occupé un peu avant, pendant et après les inter-cours.
- L’éclairage des sanitaires reste aussi allumé toute la journée alors qu’ils sont également surtout utilisés aux environs des inter-cours.
- D’autre part :
Dans les bureaux, tous les luminaires sont allumés dès que les bureaux sont occupés alors qu’il y a des vitres toute la largeur des bureaux. Nous avons dès lors mesuré l’éclairement sous la première rangée de luminaires sans éclairage artificiel. Cette mesure s’est faite au mois de novembre vers 14 h 00. L’éclairement était de 150 lux. Cette valeur très basse s’explique par la présence d’un bâtiment en face des baies qui “prend” beaucoup de lumière naturelle.
D’autre part, les bureaux sont relativement petits et ne nécessitent donc pas de zonage.
Une gestion de commande en fonction de l’éclairage naturel n’est donc pas adéquate.
Le choix de l’installation d’éclairage
Démarche et étude préalable
La démarche classique consiste à demander des propositions d’installation accompagnées d’études photométriques (= études visant à donner les isolux d’une installation, l’éclairement moyen et l’uniformité). Ces études sont demandées aux fabricants, aux fournisseurs ou sont faites par le responsable technique lui-même s’il dispose des disquettes de calcul d’éclairage des fabricants.
Pour toute installation qui répond aux critères de confort, une demande de prix (matériel + placement) est faite à un (des) installateur(s).
La proposition la plus intéressante est retenue.
La démarche a été quelque peu différente ici.
La maintenance de l’UCL dispose de son propre installateur.
Suite à leur expérience de la maintenance de l’UCL et selon leurs critères financiers, il n’est intéressant de rénover une installation que si les anciens luminaires sont remplacés par de nouveaux luminaires positionnés au même endroit. Ainsi l’installation n’exige aucune modification de câblage.
Les responsables de la maintenance disposent d’un prix de placement standard. Ce prix comprend le démontage des anciens appareils et le placement des nouveaux appareils.
Ce prix est très faible et il est illusoire de rechercher un prix plus bas.
Encombrement des nouveaux luminaires par rapport aux précédents
Dans les locaux de cours, le câblage des luminaires se fait par le faux plafond, via les interstices entre les lamelles. Les luminaires sont fixés par des tiges dans les hourdis, tiges qui passent également dans les interstices entre les lamelles. Il n’y a aucun percement dans les lamelles qui sont donc récupérables. Les fixations se trouvent à 18 cm des extrémités. On peut donc y fixer un appareil légèrement plus court (des luminaires de x fois 36 W par exemple).
Dans les bureaux et les couloirs, il n’y a pas de faux plafonds. Les luminaires sont câblés soit en apparent, soit par un percement dans les hourdis. Les fixations se trouvent à une certaine distance des extrémités. On peut donc également y fixer des appareils plus courts (x fois 36 Watts ou équivalents). Au cas où les luminaires auraient une longueur plus petite, il suffirait d’ajouter un morceau de tube et de câble.
Niveaux d’éclairement souhaité
Pour l’éclairage des classes et bureaux, le service de Sécurité & Hygiène demande, en tout point du plan de travail, un éclairage minimum de 300 lux. Au cas où l’éclairage général peut être complété par un éclairage d’appoint (cas des bureaux), l’éclairement minimum exigé est de 200 lux. Ces exigences correspondent à celles du RGPT (“Règlement Général pour la Protection au Travail“). Nous n’avons pas tenu compte du dernier cas (200 lux minimum), car nous trouvons ces niveaux fort bas.
Dans les bureaux, personne ne travaille contre une paroi. La zone de travail est donc la surface du local dont on retire 50 cm le long des parois.
Dans les locaux de cours, des tables peuvent être placées contre les murs, et la zone de travail est donc égale à la surface du local.
Dans le hall central, nous avons demandé un éclairement moyen de 200 lux minimum. En effet, celui-ci est un lieu d’attente, occupé par des étudiants qui révisent leurs cours. De plus, c’est l’éclairement actuel.
Il restait donc à faire une demande de prix (matériel uniquement) d’une nouvelle installation avec des luminaires placés au même endroit que les anciens appareils. Cette demande de prix a été faite à plusieurs fabricants.
Demande de prix – modèle de courrier aux fabricants
Concerne : rénovation de l’installation d’éclairage de l’Institut des Langues Vivantes (I.L.V) à l’U.C.L. (Louvain-la-Neuve)
Monsieur,
Je suis chargée de la rénovation dont il est question ci-dessus.
Pourriez-vous me remettre une étude photométrique sur base de vos produits ?
Les luminaires seront placés aux mêmes endroits que les luminaires actuels (voir plan à l’échelle en annexe).
Ils seront de type “en saillie”. Ils pourront être légèrement plus courts (luminaires de x fois 36 Watts ou de longueur équivalente)
Dans les bureaux, les luminaires seront à basse luminance (luminance < 200 cd/m² au-delà de 60° par rapport à la verticale ou CIBSE cat. 2).
Dans les locaux de cours et les couloirs, les luminaires seront à ventelles planes avec un angle de défilement maximum de 65°.
Les luminaires seront équipés de ballasts électroniques.
L’éclairement minimum dans la zone de travail des locaux de cours et bureaux est de 300 lux.
Dans les bureaux, la zone de travail est la surface du local de laquelle on retire une bande de 50 cm le long des parois.
Dans les classes, la zone de travail correspond à la surface du local, de laquelle on retire une bande 50 cm à l’arrière du local.
Dans le hall, l’éclairement moyen sera d’au moins 200 lux. Dans les petits couloirs, il peut être limité à 100 lux.
Les calculs d’éclairement se feront sur une grille minimale correspondant à la norme NBN L 14 – 002.
Le plan utile se trouve à 80 cm dans les classes et bureaux et au niveau du sol dans les couloirs. Le facteur de dépréciation doit être pris égal à 0,9.
Les coefficients de réflexion des parois seront de 0,7 (plafond), 0,5 (murs), 0,3 (sol).
L’étude doit être accompagnée des fiches techniques des luminaires ou d’un catalogue.
Pourriez-vous me remettre votre meilleur prix pour le … au plus tard.
Nous disposons de notre propre équipe de placement. Pouvez-vous, dès lors, nous accorder votre remise ‘installateur’ et nous remettre votre meilleur prix net.
Je vous en remercie, et vous prie de croire, Monsieur, en l’assurance de ma meilleure considération.
Annexe : un plan à l’échelle 1/100° avec les luminaires actuels.
Remise des offres et choix des luminaires
Différentes offres nous ont été remises.
Nous avons retenu celles qui répondaient à la demande.
Pour toutes ces offres, nous avons ensuite vérifié différents critères de qualité du matériel dans les catalogues ou sur les fiches techniques
- la puissance spécifique est inférieure à 2,5W/m²/100 lux,
- le rendement des luminaires est de minimum 65 % pour les luminaires basse luminance et 70 % pour les luminaires à ventelles planes,
- le réflecteur est en aluminium satiné,
- l’indice de protection est de minimum IP20 dans les classes et les bureaux et de IP44 dans les sanitaires,
- la résistance aux chocs est d’au moins 0,5 joule dans les classes et bureaux et de 6 joules dans les couloirs,
- dans les classes et bureaux, les luminaires sont de classe I (nous disposons d’un conducteur de terre) et de classe II dans les sanitaires,
- les autres appareils électriques du bâtiment sont protégés contre les signaux haute fréquence (label énec),
- la maintenance est aisée : par exemple, diffuseur rabattable et décrochable des 2 côtés sans outils,
- il n’y avait aucune vérification à faire au niveau de l’inflammabilité, vu que les luminaires seront montés soit sur un faux plafond à lamelles ou sur la dalle en béton.
Parmi toutes les offres répondant aux critères, nous avons sélectionné celle offrant le meilleur prix.
Quelques extraits de l’offre retenue
Bureau-type
Équipement : 3 luminaires basse luminance de 1 x 58 W avec ballast électronique – CIBSE cat. 2
Dimensions du local
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Luminaire -/158 Rendement du luminaire 66,9 % Éclairement souhaité Moyen 400 lux |
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Facteurs de réflexion
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Implantation
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Lampe
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Résultats
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Vu que l’on impose l’emplacement des luminaires, le choix de l’installation est limité. C’est pourquoi, on obtient un éclairement moyen de 500 lux alors qu’un éclairement moyen de 400 lux aurait probablement suffi.
La “zone de travail”, où l’éclairement minimum (c’est-à-dire en tout point) doit être d’au moins 300 lux, est égale à la surface du local de laquelle on retire 50 cm le long des parois. Le tableau ci-dessus nous montre, si l’on interpole pour obtenir une valeur à 50 cm des parois, que cette condition est bien respectée.
Prix nets des luminaires : 74,5 (HTVA), soit 90,2 € (TVAC)
Classe-type
Équipement : 9 luminaires à ventelles blanches de 1 x 58 W avec ballast électronique.
Dimensions du local
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Luminaire -/158 Rendement du luminaire 70,5 % Éclairement souhaité Moyen 400 lux |
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Facteurs de réflexion
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Implantation
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Lampe
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Résultats
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On a donc bien 300 lux minimum dans toute la “zone de travail”.
Prix nets des luminaires : 56,25 € (HTVA), soit 68 € (TVAC)
Hall central
Équipement : 8 luminaires à ventelles blanches de 1 x 36 W avec ballast électronique
Dimension du local |
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---|---|
Longueur x largeur | 9,0 x 5,8 m |
Hauteur | 3,3 m |
Hauteur du plan de travail | 0,0 m |
Hauteur de suspension |
3,3 m |
Facteurs de réflexion |
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Plafond/parois/sol | 70/50/20 % |
Implantation |
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Nombre de luminaires | 8 |
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2,25 m |
2,2 m | |
Lampe |
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36 W diamètre 26 mm lampe fluo couleur 830/840 avec ballast électronique | |
Flux lumineux d’une lampe | 3 200 lm |
Facteur de dépréciation | 0,90 |
Facteur de correction | 1,00 |
Luminaire | |
-/136 | |
Rendement du luminaire | 72,8 % |
Éclairement souhaité | |
Moyen | 200lux |
Résultats
Éclairement moyen 255 lux | Uniformité (Emin/Emoy) 0,51 |
5,54 m |
131 | 150 | 171 | 184 | 197 | 199 | 194 | 199 | 197 | 184 | 171 | 150 | 131 |
5,01 m |
159 | 185 | 214 | 232 | 249 | 252 | 245 | 252 | 249 | 232 | 214 | 185 | 159 |
4,48 m |
185 | 219 | 256 | 278 | 299 | 302 | 293 | 302 | 299 | 278 | 256 | 219 | 185 |
3,95 m |
205 | 245 | 289 | 313 | 337 | 341 | 329 | 341 | 337 | 313 | 289 | 245 | 205 |
3,43 m |
215 | 257 | 303 | 328 | 355 | 359 | 346 | 359 | 355 | 328 | 303 | 257 | 215 |
2,90 m |
218 | 260 | 307 | 333 | 360 | 364 | 352 | 364 | 360 | 333 | 307 | 260 | 218 |
2,37 m |
215 | 257 | 303 | 328 | 355 | 359 | 346 | 359 | 355 | 328 | 303 | 257 | 215 |
1,85 m |
205 | 245 | 289 | 313 | 337 | 341 | 329 | 341 | 337 | 313 | 289 | 245 | 205 |
1,32 m |
185 | 219 | 256 | 278 | 299 | 302 | 293 | 302 | 299 | 278 | 256 | 219 | 185 |
0,79 m |
159 | 185 | 214 | 232 | 249 | 252 | 245 | 252 | 249 | 232 | 214 | 185 | 159 |
0,26 m |
131 | 150 | 171 | 184 | 197 | 199 | 194 | 199 | 197 | 184 | 171 | 150 | 131 |
E(lx) | 0,35 m |
1,04 m |
1,73 m |
2,42 m |
3,12 m |
3,81 m |
4,50 m |
5,19 m |
5,88 m |
6,58 m |
7,27 m |
7,96 m |
8,65 m |
On a donc bien un éclairement moyen de plus de 200 lux.
Prix nets des luminaires : 25 € (HTVA), soit 63 € (TVAC).
Couloirs
Comme pour le hall, on peut s’attendre à des temps de retour élevés. Nous n’avons donc retenu aucune étude pour les couloirs.
Sanitaires
Les puissances installées sont minimes. Il n’est donc pas rentable de changer l’éclairage. Nous n’avons donc retenu aucune étude.
Calculs de rentabilité
Les coûts de démontage + montage d’un luminaire, de remplacement des lampes, du KWh ont été donnés par la maintenance de l’U.C.L. (TVAC).
Le prix pour allonger un câble lorsqu’on remplace un luminaire d’une certaine puissance par un luminaire plus court d’une puissance inférieure a été donné par l’électricien qui travaille pour la maintenance de l’U.C.L.
Bureaux
Un bureau de : 3 x 5,6 = |
16,8 m2 |
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Un éclairement de minimum (en tous point) : |
300 lux |
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Une durée d’exploitation annuelle de : |
704 h/an |
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Prix du kWh : |
0,1 € |
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Prix du démontage + montage d’un luminaire : |
11,25 € |
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Prix de remplacement d’une lampe : |
6,05 € |
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– |
Ancienne installation |
Nouvelle installation |
Économie annuelle |
Équipement |
3 luminaires équipés d’un diffuseur prismatique avec 2 lampes de 58 W type 640 et ballast inductif. |
3 luminaires haut rendement basse luminance avec 1 lampe de 58 W type 840 et ballast électronique. |
– |
Performances énergétiques |
|||
---|---|---|---|
Puissance installée (ballasts compris) |
3 x 2 x 58 x 1,2 W = 418 W |
3 x 1 x 56 x 1,2 W = 168 W |
– |
Puissance spécifique |
418 W/16,8 m2 = 25 W/m2 ou 5,26 W/m2/100 lux |
168 W/16,8 m2 = 10 W/m2 ou 1,7 W/m2/100 lux |
– |
Niveau d’éclairement estimé |
475 lux |
500 lux |
– |
Coût énergétique |
418 W x 704/1 000 x 0,1 €/kWh = 29,4 €/an |
168 x 704/1 000 x 0,1 €/kWh = 11,8 €/an |
17,6 € |
Coûts annuels de maintenance |
|||
Durée de vie des lampes |
8 000 h |
16 000 h |
|
Coût d’achat des lampes |
3 x 2 x 2,25 € x 704 h/8 000 h = 1,2 €/an |
3 x 1 x 3,7 € x 704 h/16 000 h = 0,5 €/an |
0,7 € |
Coût de la main-d’œuvre de remplacement des lampes |
3 x 2 x 6,05 € x 704 h/8 000 h = 3,2 €/an |
3 x 2 x 6,05 € x 1 800 h/16 000 h = 0,8 €/an |
2,4 € |
Économie annuelle |
|||
Économie totale |
20,7 € |
||
Investissement |
|||
Démontage + montage des luminaires |
– |
3 x 11,25 € = 33,75 € |
– |
Achat des luminaires |
– |
3 x 90,2 € = 270,5 € |
– |
Achat des lampes |
– |
3 x 3,68 € = 11,025 € |
– |
Prime |
– |
– 75 €/kW x 0,418 kW = – 31,35 € |
– |
Investissement total |
283,925 € |
||
Rentabilité |
|||
Temps de retour |
13 ans |
Classes
Un local de cours de : 7,9 x 7,9 = |
62,4 m2 |
||
Un éclairement de minimum (en tous points) : |
300 lux |
||
Une durée d’exploitation annuelle de : |
11 h/jour |
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Prix du kWh : |
0,1 € |
||
Prix du démontage + montage d’un luminaire : |
11,25 € |
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Prix de remplacement d’une lampe : |
6,05 € |
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Ancienne installation |
Nouvelle installation |
Économie annuelle |
|
Équipement |
9 luminaires équipés d’un diffuseur prismatique avec 2 lampes de 58 W type 640 et ballast inductif. |
9 luminaires haut rendement à ventelle blanches avec 1 lampe de 58 W type 840 et ballast électronique. |
– |
Performances énergétiques |
|||
Puissance installée (ballasts compris) |
9 x 2 x 58 x 1,2 W = 1 253 W |
9 x 1 x 56 W = 504 W |
– |
Puissance spécifique |
1 253 W/62,4 m2 = 20,1 W/m2 ou 7,1 W/m2/100 lux |
504 W/62,4 m2 = 8,1 W/m2 ou 1,8 W/m2/100 lux |
– |
Niveau d’éclairement estimé |
285 lux |
428 lux |
– |
Coût énergétique |
1 253 W x 1 760 h/1 000 x 0,1 €/kWh = 227,7 €/an |
504 W x 1 760 h/1 000 x 0,1 €/kWh = 91,6 €/an |
136,125 € |
Coûts annuels de maintenance |
|||
Durée de vie des lampes |
8 000 h |
16 000 h |
– |
Coût d’achat des lampes |
9 x 2 x 2,25 x 1 760 h/8 000 h = 8,9 €/an |
9 x 1 x 4,55 € x 1 760 h/16 000 h = 4,5 €/an |
4,4 € |
Coût de la main-d’œuvre de remplacement des lampes |
9 x 2 x 6,05 € x 1 760 h/8 000 h = 23,95 €/an |
9 x 2 x 6,05 € x 1 760 h/16 000 h = 6 €/an |
17,95 € |
Économie annuelle |
|||
Économie totale |
158,5 € |
||
Investissement |
|||
Démontage + montage des luminaires |
– |
9 x 11,25 € = 101,25 € |
– |
Achat des luminaires |
– |
9 x 68 € = 612,7 € |
– |
Achat des lampes |
– |
9 x 1 x 4,55 € = 40,95 € |
– |
Prime |
– |
– 75 €/kW x 1,253 = -93,975 € |
– |
Investissement total |
660,925 € |
||
Rentabilité |
|||
---|---|---|---|
Temps de retour |
4,2 ans |
Hall central
Un hall de : 9,2 x 5,8 = |
53,6 m2 |
||
Un éclairement recommandé de : |
200 lux |
||
Une durée d’exploitation annuelle de : |
13 h/jour |
||
Prix du kWh : |
0,1 € |
||
Allongement du câble d’alimentation du luminaire : |
29,3 € |
||
Prix du démontage + montage d’un luminaire |
11,25 € |
||
Prix de remplacement d’une lampe : |
6,05 € |
||
– |
Ancienne installation |
Nouvelle installation |
Économie annuelle |
---|---|---|---|
Équipement |
8 luminaires équipés d’un diffuseur prismatique avec 1 lampe de 58 W type 640 et ballast inductif. |
8 luminaires haut rendement à ventelles blanches avec 1 lampe de 36 W type 840 et ballast électronique. |
– |
Performances énergétiques |
|||
Puissance installée (ballasts compris) |
8 x 1 x 58 x 1,2 W = 557 W |
8 x 1 x 36 W = 288 W |
– |
Puissance spécifique |
557 W/53,6 m2 = 10,4 W/m2 |
288 W/53,6 m2 = 5,37 W/m2 ou 2,1 W/m2/100 lux |
– |
Niveau d’éclairement estimé |
200 lux |
255 lux |
– |
Coût énergétique |
557 W x 2 080/1 000 x 0,1 €/kWh = 119,6 €/an |
288 W x 2 080/1 000 x 0,1 €/kWh = 61,85 €/an |
57,75 € |
Coûts annuels de maintenance |
|||
Durée de vie des lampes |
8 000 h |
16 000 h |
– |
Coût d’achat des lampes |
8 x 1 x 2,25 € x 2 080 h/8 000 h = 4,7 €/an |
8 x 1 x 3,7 € x 2 080 h/16 000 h = 3,8 €/an |
0,9 € |
Coût de la main-d’œuvre de remplacement des lampes |
8 x 1 x 6,05 € x 2 080 h/8 000 h = 12,57 €/an |
8 x 1 x 6,05 € x 2 080 h/16 000 h = 6,28 €/an |
6,29 € |
Économie annuelle |
|||
Économie totale |
64,94 € |
||
Investissement |
|||
Démontage + montage des luminaires + prolongation câble d’alimentation |
– |
8 x (11,25 + 29,3) € = 324,6 € |
– |
Achat des luminaires |
– |
8 x 62,9 € = 503,2 |
– |
Achat des lampes |
– |
8 x 1 x 3,675 € = 29,4 € |
– |
Prime |
– |
– 75 €/kW x 0,557 kW = – 41,775 |
– |
Investissement total |
815,425 € |
||
Rentabilité |
|||
Temps de retour |
12,6 ans |
Un temps de retour élevé dans le hall était prévisible. En effet, les puissances initiales sont faibles par rapport à d’autres locaux vu que les niveaux d’éclairement sont relativement faibles. De plus, on installe plusieurs appareils de petite puissance afin d’obtenir un niveau une bonne répartition de l’éclairement.
Les gains possibles en énergie sont donc faibles pour des coûts d’investissement élevés. Le temps de retour est dès lors élevé.
Dans les calculs précédents, l’étude de l’occupation des locaux est déterminante.
Elle interviendra aussi dans les calculs de rentabilité de la gestion de commande.
Cette étude n’est pas facile à réaliser lorsque la personne qui étudie la rénovation n’occupe pas elle-même les locaux. Un soutien local est alors nécessaire (ici, le secrétariat de l’I.L.V.).
Le choix de la gestion de commande
Démarche
Pour chacun des “disfonctionnements” de la gestion de commande actuelle, on cherchera une solution dans les différents éléments possibles d’une gestion de commande.
Ces éléments sont les suivants :
- horloge générale,
- zonage et commande séparée des différentes zones,
- éclairage à 2 composantes (éclairage ponctuel) permettant un niveau d’éclairement général plus faible,
- commande séparée des différentes rangées parallèles aux fenêtres,
- minuteries,
- détecteurs de présence,
- dimming en fonction de la lumière du jour.
Ensuite, un calcul de rentabilité permet de sélectionner des éléments qui seront retenus.
Malheureusement, à l’heure actuelle, il n’existe pas de logiciels pour évaluer les économies réalisables par la gestion en fonction de l’éclairage naturel.
Solution pour chacun des disfonctionnments
Il n’est pas nécessaire que les petits couloirs soient allumés chaque fois qu’il y a quelqu’un dans le hall central.
> zonage : commandes séparées pour les petits couloirs et pour le hall (A),
> + minuterie pour chaque petit couloir (C).
- Le hall est constamment éclairé alors qu’il est surtout occupé lors des inter-cours
> détecteur de présence pour le hall (B) (minuterie pas adaptée car les gens restent dans le hall et il est gênant de devoir actionner le bouton – poussoir toutes les 10 minutes). - Les sanitaires sont occupés surtout aux alentours des inter-cours, mais restent allumés jusqu’au passage de la maintenance à 21 h 00.
> détecteurs de présence (D).
Calculs de rentabilité
Les différents coûts ont été donnés par l’électricien qui travaille pour la maintenance de l’U.C.L.
A. Séparation de la commande du hall et des petits couloirs
Le coût pour réaliser cette séparation de commande est de 471 € (TVAC).
Ce coût est intégré dans le calcul de rentabilité du placement de minuteries dans les petits couloirs.
B. Placement de détecteurs dans le hall central
Trois détecteurs seront placés. Leur portée frontale est de 12 m et leur portée latérale est de 2 x 6 m.
Ils couvriront donc bien l’ensemble du hall central.
Le coût des détecteurs (matériel + placement) s’élève à 200 € (TVAC)/détecteur.
Nous avons réalisé un calcul de rentabilité pour estimer le temps de retour de cet élément de rénovation.
Le calcul ne nous permet de ne rentrer qu’un seul type de lampe, nous avons donc remplacé les 9 tubes de 58 W et 3 tubes de 36 W par 11 tubes de 58 W.
On obtient un temps de retour de 107 ans.
Remarque : comme on a entré des prix TVAC mais que le programme de calcul utilise des prix du kWh HTVA, on a du adapter le calcul manuellement et on a obtenu un temps de retour de 52 ans. Ce qui est est également un temps de retour trop élevé.
Le calcul nous montre que la durée de vie des lampes va diminuer fortement : de 12 000 h à 4 000 h, ce qui augmente fortement les frais de remplacement des lampes.
Cet élément de gestion n’est donc pas intéressant.
C. Placement de minuteries dans les petits couloirs
Vu que la commande se fait par bouton-poussoir, il suffit de remplacer le télérupteur dans le tableau de distribution par une minuterie.
Une minuterie coûte 150,65 € (TVAC). Il faut ajouter à ce prix, le prix de séparation de la commande du hall et des petits couloirs : 470,7 €, soit un coût total de 621,45 €.
On a réalisé le même calcul que ci-dessus.
On a obtenu un temps de retour de 12,7 ans, en tenant compte d’un prix du kWh de 0,065 € (HTVA), soit 0,0775 € (TVAC).
D. Placement de détecteurs dans les sanitaires
Au total, 4 détecteurs devront être placés, un par espace fermé.
Leur prix est de 104,925 € (TVAC)/détecteur. Il s’agit de détecteurs qui se mettent à la place des interrupteurs.
On a réalisé le même calcul que ci-dessus pour le couloir du sanitaire.
On a obtenu un bilan nul. Ceci est dû à la diminution de durée de vie des lampes.
Vu ce résultat, les temps de retour des autres détecteurs n’ont pas été calculés.
Pour reproduire vous-même les calculs. (Dans ce programme, il vous sera demandé d’insérer le prix que vous payez par kWh électrique consommé. Si vous ne le connaissez pas, vous pouvez l’estimer grâce aux informations reprises dans la théorie “coût moyen du kWh électrique économisé“). |
Aucun élément de gestion de commande ne rencontre donc nos critères.
Les conclusions
Les calculs de rentabilité montrent qu’un temps de retour de 4 ans est difficile à atteindre. Ils nous révèlent par la même occasion, que nous avons eu raison d’opter pour une nouvelle installation de luminaires placés aux mêmes endroits que les luminaires existants. À défaut, les temps de retour auraient été plus élevés encore.
Un temps de retour de près de 4 ans est réalisé pour les classes uniquement, car :
- la puissance initiale est élevée,
- les temps d’occupation sont élevés,
- ce sont des locaux avec des appareils de puissance unitaire élevée.
Suite aux résultats ci-dessus, seuls les locaux de cours seront rénovés.
L’économie annuelle pour l’ensemble des classes du 3° étage sera de 6 x 217,9 = 1307,55, environ.
Si, en rénovation, les temps de retour sont généralement longs, dans le cas d’une nouvelle installation le surinvestissement pour des appareils de qualité (haut rendement, avec ballasts électroniques, etc.) et pour une bonne gestion de commande sera vite récupéré. En effet, les frais de placement sont alors beaucoup moins importants.
La suite de l’histoire
Les travaux ont été réalisés progressivement, mais une université évolue et au cours du temps diverses adaptations des locaux se sont révélées nécessaires.
L’organisation de ceux-ci a fortement changé et des travaux lourds ont été réalisés dans le bâtiment.
Dans le cadre de ces travaux, l’éclairage a été réétudié et fortement modifié. Il répond aux exigences actuelles en matière de confort et de consommation électrique.
Les nouvelles classes.
Un éclairage adapté.
Des détecteurs d’absence.
Il apparaît clairement qu’au cours des années écoulées la consommation d’électricité de ce bâtiment n’arrête pas de diminuer. En partie grâce à la modernisation de l’éclairage, mais aussi des installations informatiques des laboratoires de langue. De plus, comme partout ailleurs dans les bâtiments de l’université, des campagnes de sensibilisation ont amené un comportement beaucoup plus responsable des utilisateurs des installations électriques.
22-10-2008 : 1er passage de mise en page [liens internes, tdm, en bref !, rapide passage général sur la mise en page de la feuille] – Sylvie
23-10-2008 : WinMerge ok – Sylvie
30-03-2009 : Application des nouveaux styles de mise en page. Julien.