Pour obtenir une tension électrique générée qui soit utilisable, on raccorde plusieurs cellules en série qui forment alors un string. Un module est composé de plusieurs strings.
L’association des cellules en modules permet :
- D’obtenir une tension suffisante
- De protéger les cellules et leurs contacts métalliques de l’ambiance extérieure (humidité,…)
- De protéger mécaniquement les cellules (chocs,…)
Les modules les plus courants (communément appelés panneaux) sont généralement constitués :
- D’un cadre de support et un joint d’étanchéité (1 et 2).
- D’une plaque de verre extra claire (favorisant la transmission lumineuse) (3).
- De deux couches d’Ethylène-Acétate de Vynile (EVA) qui enrobent les cellules assurant leur protection contre les intempéries et l’humidité. (4)
- Des différents strings de cellules (5).
- D’une feuille de tedlar (ou éventuellement du verre) comme face arrière du module. Ce polymère à haute résistance aux UV et à la haute température assure au module sa résistance mécanique face aux chocs externes (vent, transport,…) (6).
Le type de module le plus courant, rencontré entre autres pour le montage en toiture est le module verre tedlar.
Il existe cependant d’autre type de module comme :
Les modules “verre-verre”, utilisés pour leur propriété “translucide” : verrières, façade,…
Des modules tuiles/ardoises solaires où les cellules sont directement intégrées dans des modules de formes traditionnelles de toiture. Celles-ci sont cependant plus exigeantes en termes de main d’œuvre (chaque tuile doit être raccordée manuellement !)
D’autres modules de types “thin film” ont aussi récemment fait leur apparition sur la marché. Ils sont en général disposés sur un support souple (teflon,…).
Les modules sont connectés entre eux (en série ou parallèle) par des fils électriques. Ils forment alors un champ de capteurs (appelés aussi générateur).
Auteur : Olivier
Notes : mise en page Sylvie (08/2010)