Sommaire
Objectifs
La limitation du surdimensionnement des équipements n’est pas réalisée en vue de diminuer la pointe du courant de démarrage : cette pointe est de faible durée alors que le relevé de la pointe 1/4 horaire (utilisé pour la facturation) est établi sur la moyenne de la puissance appelée chaque 1/4 d’heure.
Ainsi, le démarrage d’un ascenseur provoque une forte pointe de courant ponctuelle, mais une faible consommation étalée sur le 1/4 d’heure.
Par contre, sélectionner un ascenseur de trop grande capacité engendrera un supplément de consommation permanent..
Également, l’ensemble des installations en amont sera surdimensionné. Et tout particulièrement le transformateur, dont les pertes à vide vont générer une consommation permanente non négligeable.
Nouvelles installations
On peut agir dès la conception de l’installation :
- Éviter les surdimensionnements lors du calcul des installations ou lors de la sélection des équipements.
Par exemple, un calcul d’apports thermiques surévalués occasionnera :
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- Choisir des équipements à démarrage progressif ou séquentiel : il est préférable d’installer deux machines de puissance plus faible plutôt qu’une seule.
Exemple : les groupes frigorifiques, pour lesquels on préférera une cascade de compresseurs ou le choix d’un compresseur multiétagé. |
Cette adaptation de la puissance aux besoins demande d’effectuer un bilan qui tient compte de coefficients réalistes de simultanéité des besoins.
Installations existantes
Sur une installation existante, sans modifier l’équipement existant,on peut éviter de démarrer simultanément des équipements, de manière à ne pas cumuler les consommations.
Il est donc important de programmer les différentes utilisations en tenant compte de ce critère.
Exemple : décalage des signaux de demande d’un ensemble de ventilo-convecteurs équipés de résistances chauffantes électriques. |
Mais il est possible également de réévaluer l’importance des puissances installées des équipements. Si le bureau d’études a dimensionné l’installation sur base d’une utilisation probable du bâtiment, le responsable technique de l’exploitation est lui bien placé pour évaluer les besoins effectifs en fonction de l’utilisation réelle :
- un ballon d’eau chaude sanitaire trop important,
- une installation frigorifique dont on peut étager le travail du compresseur,
- une installation d’éclairage dont l’intensité ne correspond plus aux besoins,
- une installation de ventilation dont le débit peut être modulé par un variateur de vitesse,
- un circulateur de chauffage surdimensionné, parce qu’une extension du bâtiment était envisagée autrefois,
- …
Auteur : les anciens
Notes :
12/03/09, par Julien
Style css des tableaux : Thibaud
Juin 2009 : mise en page et liens internes, Sylvie.