Sommaire
Bien qu’il n’existe pas réellement de règle pour déterminer où commence le smartbuilding (une simple ampoule avec détection de présence suffirait-elle à rendre une pièce ou un bâtiment « smart » ?) et où finit son champ d’application, une série de fonctions de « base » sont presque universelles et concernent presque tous les systèmes connectés du bâtiment intelligent :
- Programmation des plages horaires,
- Programmation des consignes,
- Définition des alarmes,
- Mise en place de sécurités,
- Monitoring et analyse des tendances,
- Contrôle et optimisation des énergies et de la demande,
- Affichage des données et interface utilisateur
À ces fonctions fondamentales, il convient en 2025 d’ajouter plusieurs évolutions majeures qui caractérisent les smart buildings de nouvelle génération :
1. Gestion intelligente et prédictive
Les bâtiments intelligents modernes intègrent des algorithmes d’intelligence artificielle et de machine learning pour anticiper les besoins en énergie, optimiser la maintenance (maintenance prédictive) et ajuster en temps réel les paramètres de confort selon l’occupation et les usages.
2. Qualité de l’environnement intérieur
La gestion de la qualité de l’air intérieur (QAI), du confort thermique, de l’humidité, du niveau sonore et de la luminosité est désormais centrale. Des capteurs connectés mesurent en continu ces paramètres et permettent d’ajuster automatiquement la ventilation, le chauffage ou l’éclairage pour garantir le bien-être des occupants.
3. Interopérabilité et intégration urbaine
Les smart buildings ne fonctionnent plus en silos : ils communiquent avec d’autres bâtiments et avec les infrastructures urbaines (smart grids, réseaux de mobilité, etc.), participant ainsi à l’écosystème de la « smart city ».
4. Jumeau numérique (Digital Twin)
La création d’un jumeau numérique du bâtiment – une réplique virtuelle intégrant toutes les données techniques, énergétiques et d’usage – permet de piloter, simuler et optimiser la gestion du bâtiment de manière proactive.
5. Cybersécurité
Avec la multiplication des objets connectés et la centralisation des données, la cybersécurité est devenue un enjeu majeur. Les systèmes doivent être conçus pour protéger les données et garantir la résilience face aux cyberattaques.
6. Nouveaux services et certifications
L’apparition de labels spécifiques (R2S, SmartScore, etc.) et l’intégration de services innovants (réservation intelligente des espaces, contrôle d’accès biométrique, gestion dynamique des parkings, etc.) élargissent encore le champ d’application du smart building.
7. Cloud et edge computing
De plus en plus, les solutions de gestion des bâtiments sont hébergées dans le cloud ou utilisent l’edge computing pour traiter localement les données, offrant ainsi plus de flexibilité, de rapidité et de sécurité.
En résumé, le smart building de 2025 ne se limite plus à la simple automatisation ou au monitoring, mais devient un écosystème dynamique, connecté et évolutif, centré sur l’humain, la performance énergétique, la sécurité et l’intégration à la ville intelligente.
MEP – Sylvie – 04-03-2020.