Sommaire
Gaspillages courants
Constats
Un éclairage enclenché dans un local inoccupé ou encore en présence d’un éclairement naturel abondant est un gaspillage évident. Quelque soit l’usage du bâtiment, les exemples sont fréquents :
Dans les bureaux, des études, menées en Suisse et en Allemagne, ont montré que :
- Les luminaires sont enclenchés durant 60 % des heures de travail.
- La majorité des utilisateurs enclenche les luminaires en arrivant au travail. C’est le service de nettoyage qui les éteint en fin de journée.
- Lorsque des luminaires sont regroupés en deux zones à commande distincte (zone fenêtre et zone fond du local), le taux d’utilisation de tous les luminaires reste pratiquement identique. Ceci signifie que les utilisateurs prennent très peu attention aux apports d’éclairage naturel.
Dans les écoles, des constats similaires sont courants :
- L’éclairage reste allumé lorsque la classe est inoccupée : récréation, temps de midi, …
- Dans la classe, l’éclairage reste allumé même lorsque l’éclairage naturel est abondant. Par exemple, pour satisfaire les rangées les plus éloignées des fenêtres, toute la classe doit être éclairée car la commande de l’éclairage est unique.
- Dans une classe à aménagement variable, on ne peut pas commander l’éclairage en fonction de la zone d’occupation.
- Le tableau ne possède pas d’éclairage indépendant de l’éclairage général. Un éclairage spécifique au tableau est non seulement important pour le confort des élèves mais peut entraîner une économie d’énergie. L’expérience montre en effet que, pour compenser un niveau insuffisant de l’éclairage naturel du tableau, l’éclairage général de la classe est utilisée… Pire : en cas de reflets sur le tableau non résolus par un éclairage spécifique, on ferme les tentures du local et on allume l’éclairage artificiel … en présence d’un éclairage naturel suffisant !
- Dans les couloirs, l’éclairage artificiel est allumé le matin et le reste … alors qu’il n’y a plus personne ou que l’éclairage naturel suffit.
Explications
Plusieurs raisons peuvent expliquer ces attitudes :
- L’indifférence face au problème de l’énergie.
- L’utilisation de luminaires basse luminance ne crée plus de points lumineux dans le champ de vision, il faut lever la tête pour s’apercevoir qu’une lampe est allumée.
- Le contraste élevé entre le niveau d’éclairement naturel (2 000 à 4 000 lux) et le niveau d’éclairement artificiel (300 à 500 lux) : lorsque l’éclairage naturel prend la relève de l’éclairage artificiel, il l’occulte par son intensité beaucoup plus élevée.
- Un système de gestion inefficace (centralisation sans zonage différencié).
Organiser une campagne de sensibilisation. |
Une installation efficace
S’il apparaît que certains locaux sont éclairés complètement
- alors que l’éclairage naturel est suffisant (bureaux, couloirs vitrés, …),
- alors qu’ils sont inoccupés (sanitaires, salles de réunion, couloirs, cage d’escalier…),
- alors qu’une partie seulement du local est utilisée (bureaux paysagers, …),
- alors que l’activité secondaire qui s’y déroule pourrait demander un éclairement moindre (nettoyage, gardiennage, …),
Il faut se demander si les occupants disposent de commandes permettant
- D’enclencher l’éclairage par poste de travail, par local individuel ou par zone de même tâche.
- D’enclencher partiellement l’éclairage en fonction de la distance aux fenêtres (et de la profondeur du local) ou de la zone d’activité.
- d’éteindre automatiquement l’éclairage dans les locaux utilisés pour une courte durée : circulations (couloirs, halls, escaliers), dépôts, sanitaires, salles de réunion, etc., …
- d’éteindre automatiquement l’éclairage en dehors des heures de travail.
- dans certains cas (commerce par exemple), de couper une partie de l’éclairage (l’éclairage d’accentuation, un luminaire sur deux, …) quand l’activité change (vente -> nettoyage).
Améliorer le système de commande. |
Et en éclairage extérieur ?
L’éclairage extérieur ne peut fonctionner lorsque l’éclairage naturel est suffisant. La période d’allumage varie donc avec la saison. Cela vaut la peine d’examiner comment est gérée l’installation à rénover.
Éclairage fluo allumé en permanence sous un passage couvert.
L’éclairage reste-t-il allumé durant la journée ?
- Si l’allumage est manuel, l’adaptation à cet horaire variable risque d’être liée à un horaire de travail fixe (on allume en partant le soir et éteint le matin en arrivant).
- Une cellule crépusculaire peut commander l’allumage et l’extinction. Il faut cependant vérifier que son comportement soit correct. Un encrassement avancé peut l’empêcher de détecter correctement la venue du jour.
- Une simple horloge peut limiter les horaires de fonctionnement.
- Dans certains cas (lieux de passage par exemple), un détecteur de présence peut être utile.
- Le raccordement au réseau d’éclairage public permet un fonctionnement automatique à horaire variable grâce aux signaux d’allumage/extinction diffusés par le distributeur électrique.
22-08-2008 : 1er passage de mise en page [liens internes, tdm, en bref !, rapide passage général sur la mise en page de la feuille] – Sylvie
26-09-2008 : WinMerge ok – Sylvie
27-03-2009 : Application des nouveaux styles de mise en page. Julien.
juin 2012 – réorganisation ecl – fichier de référence
20-09-2012 : mise à jour, Olivier & Didier.
25-03-2013 : mise à jour Olivier & Didier.